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En quoi consiste l’accord sur les fins de carrières conclu à la SNCF ?

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Un an après la promulgation de la réforme des retraites, la direction de la SNCF et les syndicats se sont mis d’accord pour faire gagner quelques mois de retraite anticipée aux cheminots. Ce qui met fin aux menaces de grève qui planaient sur le mois de mai.
Lors d'une manifestation contre la dernière réforme des retraites, à Paris le 20 avril 2023. (Marie Rouge/Libération)
par Julie Lescarmontier
publié le 24 avril 2024 à 5h29

Des signatures plutôt rares sur un papier de la SNCF : celles de la CGT cheminots et de SUD rail. Lundi 22 avril, la direction et les quatre syndicats représentatifs de l’entreprise (il faut donc ajouter la CFDT cheminots et l’Unsa ferroviaire) ont trouvé un accord sur le «dispositif d’accompagnement de fin de carrière» prévu pour les salariés. Un synonyme de levée des menaces de grève qui pesaient sur le mois de mai.

Près d’un an après les manifestations qui n’ont pas réussi à empêcher le gouvernement de repousser de deux ans l’âge minimum légal de départ à la retraite, les cheminots de la SNCF sont donc parvenus à grappiller quelques mois de sursis. Cette avancée permettra de «compenser en partie les effets néfastes de la réforme des retraites», a déclaré le secrétaire fédéral de SUD rail, Erik Meyer, à l’AFP.

Dispositif existant depuis 2007

Cette «pré-retraite» spéciale cheminots n’est pas nouvelle. En réalité, ce dispositif de fin de carrière existe dep