Epargnés par le budget 2025 grâce à la chute du gouvernement Barnier, les quinze millions de retraités peuvent-ils espérer ne pas être mis à contribution en 2026, année où François Bayrou et ses ministres comptent réduire le déficit de 40 milliards d’euros ? La réponse à cette question n’est pas encore connue mais elle s’est sans doute jouée, en partie, au sein du «conclave» sur les retraites qui s’est achevé lundi 23 juin sur un constat d’échec.
Au milieu de nombreux désaccords sur l’âge de départ ou la prise en compte de la pénibilité, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC et CFTC) et patronales (Medef et CPME) qui ont siégé tout au long des quatre derniers mois se sont en effet globalement entendues, plutôt discrètement et malgré de fortes réticences syndicales, sur une idée : que le rétablis