Que diable peuvent bien venir proposer, Renaissance et Les Républicains, dans un grand oral organisé par un syndicat de travailleurs ? C’est avec cette question en tête que Libé s’est rendu ce jeudi 23 mai dans les locaux de la CFDT, à Paris. Car «comme pour chaque grand scrutin national», le syndicat avait invité les principaux candidats pour les questionner et faire connaître leurs positions «aux travailleuses et travailleurs».
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Cela donne donc six têtes de liste conviées pour parler une demi-heure chrono chacune, face à un parterre d’une centaine de cédétistes : Raphaël Glucksmann (Place publique, PS), Marie Toussaint (Les Ecologistes), Manon Aubry (LFI), Léon Deffontaines (PCF), François-Xavier Bellamy (LR) et Valérie Hayer (Renaissance). En revanche, ni Jordan Bardella (RN) ni Marion Maréchal (Reconquête) n’ont reçu d’invitation. «Nous ne débattons pas avec l’extrême droite, nous la combattons», a justifié Béatrice Lestic, secrétaire nationale.
François-Xavier Bellamy fait faux bond
Mais c’est aussi manifestement difficile de discuter avec la droite. Annoncé présent jusqu’à mercredi sur le site de la CFDT, on apprend que François-Xavier Bellamy a finalement fait faux bond et envoyé un de ses seconds couteaux : Aurélien Caron, illustre inconnu de 33 ans, dont la 17e position sur la liste de LR ne laisse que peu de doute quant à la considération portée au social par le parti. L’énarque de 33 ans n’a pour ainsi dire aucune chance d’être élu mais après tout, il a «beaucoup travaillé s