Menu
Libération
Social

ExxonMobil vend sa raffinerie de Fos-sur-Mer et réduit ses activités en France, avec la suppression de 677 emplois

Article réservé aux abonnés
Le géant pétrolier américain a annoncé ce jeudi 11 avril la vente de sa raffinerie de Fos-sur-Mer et la fermeture de plusieurs unités pétrochimiques dans celle de Port-Jérôme-sur-Seine. Dans cette dernière, 677 emplois seront supprimés.
La raffinerie de Port-Jérôme-sur-Seine (Normandie), en octobre 2022. (Albert Facelly/Libération)
publié le 11 avril 2024 à 18h48

Le géant du pétrole ExxonMobil réduit fortement la voilure en France. Le groupe américain (36 milliards de dollars de bénéfice net en 2023) a annoncé simultanément ce jeudi 11 avril la vente, via sa filiale Esso France, de sa raffinerie historique de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et de ses activités raffinage et logistique du sud de la France, ainsi que la fermeture de plusieurs unités de production pétrochimiques dans son autre raffinerie française, le site de Gravenchon, à Port-Jérôme-sur-Seine, en Normandie. A la clé, les conséquences sociales seront lourdes : l’entreprise prévoit la suppression de 677 emplois.

Pour le site de Fos, ouvert en 1965, et les deux dépôts de pétrole de Toulouse et de Villette-de-Vienne (Isère), la cession devrait se faire sans casse – au moins dans un premier temps. L’acheteur suisse, Rhône Energies, a en effet prévu de reprendre l’ensemble des 310 personnes travaillant sur les sites concernés. Mais dans la raffinerie de Port-Jérôme-sur-Seine, l’arrêt du vapocraqueur (un outil industriel chargé de la première étape de la transformation du pétrole en plas