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«Fin du monde contre fin du mois» : des associations proposent des solutions

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Pour la première fois, les associations de solidarité, réunies dans le collectif Alerte, appellent à un «contrat social de transition» et se mobilisent pour une transition écologique juste. Elles remettent un rapport à l’Assemblée ce mercredi 20 décembre, que «Libération» a pu lire en avant-première.
Les bénévoles de l'association Linkee à l'oeuvre, le 18 octobre 2021, dans le hall de la mairie du 13e arrondissement. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
publié le 20 décembre 2023 à 9h58

Fin du monde et fin du mois ne seraient pas irréconciliables. Après avoir pour la première fois porté cet argument lors d’un débat au Sénat en juin, les associations de solidarité développent leur propos dans un long rapport qu’elles remettent à la présidente de l’Assemblée nationale, la députée Renaissance Yaël Braun-Pivet ce mercredi 20 décembre, un rendez-vous pendant lequel elles feront aussi part de leur opposition à la loi immigration. «Fier que les associations réussissent à parler d’une seule voix» sur la transition, Noam Leandri, le président du collectif Alerte qui rassemble 34 fédérations et associations nationales de solidarité engagées dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, insiste sur l’impératif «de penser la planification écologique comme un levier d’inclusion et de respect du droit à un environnement sain».

La prise en compte de la justice sociale et de l’équité dans la transition environnementale s’installe peu à peu dans le débat public. Les travaux du Laboratoire des inégalités mondiales de l’Ecole d’économie de Paris, ceux de Lucas Chancel notamment, ont montré à quel point le volume d’émissions de C