Finalement, il n’a pas osé. En choisissant de faire le 20 heures de TF1, mercredi, pour présenter les conclusions d’un «séminaire» gouvernemental consacré au «travail» qui s’est tenu le matin même à Matignon, Gabriel Attal laissait planer l’hypothèse d’une annonce forte sur l’assurance chômage. Nouvelle réduction de la durée d’indemnisation ? Nouvelle hausse de la durée de travail nécessaire pour ouvrir des droits ? Nouvelle baisse du montant de l’allocation ? A coup sûr le gouvernement voudra actionner l’un et /ou l’autre de ces leviers dans les prochains mois, a confirmé le Premier ministre, partageant son souhait d’«une vraie réforme plus globale» qui viendrait compléter les multiples changements de règles déjà opérés depuis 2018. Il a évoqué une durée d’indemnisation potentiellement réduite à douze mois (contre 18 actuellement), mais pas moins, et notamment précisé qu’une réduction du montant versé chaque mois aux allocataires n’avait pas sa préférence. Attal souhaite que ces nouvelles règles entrent en vigueur dès cet automne.
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Car, pour le moment, l’heure est plutôt à la préparation des esprits. Sans craindre d’endosser le costume du «Père la rigueur»,