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Fonction publique : vers un abandon des trois jours de carence par le nouveau gouvernement ?

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Reçus cette semaine par le nouveau ministre, Laurent Marcangeli, les syndicats de fonctionnaires saluent un changement de ton par rapport à son prédécesseur, Guillaume Kasbarian.
Le ministre français de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, à l'Elysée vendredi 3 janvier. (Abdul Saboor/REUTERS)
publié le 9 janvier 2025 à 18h38

En trois mois au ministère de la Fonction publique, l’admirateur d’Elon Musk, Guillaume Kasbarian, n’aura certes pas eu le temps d’accomplir grand-chose. Mais il aura tout de même réussi à traumatiser nombre de ses interlocuteurs syndicaux. C’est ce que l’on comprend quand on entend Mylène Jacquot, la représentante de la CFDT fonctions publiques, s’exclamer au bout du fil : «Ouf ! Enfin un ministre normal.» Comme ses homologues, elle a été reçue cette semaine par le nouveau ministre, Laurent Marcangeli, un proche d’Edouard Philippe et ancien patron des députés Horizons, qui a, dans son discours de prise de fonctions le 26 décembre, lancé ces mots doux aux 5,7 millions d’agents publics du pays : «Je crois en vous, je vous aime, je souhaite travailler avec vous.» «Ce n’est pas la même violence que le ministre précédent», constate Christophe Delecourt, reçu lundi 6 janvier au titre de la CGT. «On est satisfaits d’avoir un interlocuteur qui nous respecte», abonde Christian Grolier, de FO fonction publique.

Ce gros câlin n’attend que d’être traduit en actes par celui qui se fait fort de