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Emploi

Sanction automatique et conditionnalité pour l’obtenir : les allocataires du RSA dans le viseur de France Travail ?

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«Libération» a eu accès au rapport du Haut-Commissaire à l’emploi et l’engagement des entreprises, Thibaut Guilluy, qui doit servir de base à la future loi travail du gouvernement. Nouveauté : une sanction plus rapide des bénéficiaires qui ne se présenteraient pas à leurs rendez-vous ou ne tiendraient pas leurs «engagements».
Le gouvernement envisage la création d’une sanction dite «intermédiaire», une «suspension remobilisation» censée «rendre le système plus progressif et favoriser la remobilisation». (bruno Levy/Divergence)
publié le 19 avril 2023 à 15h03

Drôle de façon de commencer les cent jours pour «apaiser». L’allocution télévisée d’Emmanuel Macron à peine passée, voilà que le gouvernement va relancer le chantier des «contreparties» qui seront, à l’avenir, demandées aux quelque deux millions d’allocataires du RSA (données fin 2020). Et notamment les fameuses «15-20 heures d’activité» par semaine qui leur seront réclamées en échange de 608 euros par mois pour une personne seule (montant actuel). Un an après que le chef de l’Etat a lancé le sujet durant sa campagne présidentielle – avec à l’époque de grandes similitudes avec les mesures défendues par la candidate LR Valérie Pécresse – le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a réceptionné ce mercredi un rapport attendu du Haut-Commissaire à l’emploi et l’engagement des entreprises, Thibaut Guilluy, préparant la création de «France Travail», autre promesse présidentielle, soit la «transformation profonde de notre action collective pour atteindre le plein-emploi et permettre ainsi l’accès de tous à l’autonomie et la dignité par le trav