Comme prévu, la rentrée sociale est agitée. Ce mardi, un mouvement de contestation à l’appel de la puissante Fédération nationale des mines et de l’énergie (FNME-CGT) a lieu dans toute la France. Le mot d’ordre des piquets de grève : l’augmentation du pouvoir d’achat, par le salaire, des électriciens et gaziers. La centrale syndicale exige a minima une prise en compte de l’inflation, de manière pérenne et pas en éphémère «prime Macron». Alors que les négociations ont débuté à 10 heures, Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, explique à Libé la situation sociale dans le secteur de l’énergie, au cœur de l’actualité en pleine flambée des prix.
Pourquoi la CGT a-t-elle appelé à la grève ce mardi ?
Ce mouvement est dans la continuité de celui engagé sur les salaires et le pouvoir d’achat pour l’ensemble des travailleurs de l’industrie électrique et gazière. Il fait suite aux dernières négociations de juillet, lors desquelles nos employeurs ont été obligés de prendre une décision unilatérale d’une très faible augmentation [les employeurs proposaient autour de 1 %, ndlr], puisqu