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Mobilisation sociale

Grève du mardi 18 octobre : les syndicats, meneurs d’enjeux

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Malgré un soutien tardif aux raffineries, la CGT, Solidaires, FO et la FSU portent la grève de ce mardi, amplifiée par les réquisitions dans les dépôts.
Lors d'une AG du personnel de la SNCF, à Paris ce lundi. (Denis Allard/Libération)
publié le 17 octobre 2022 à 21h23

Ce sont des mots, des expressions, qui semblaient remisés depuis quelques années. Un lexique du «monde d’avant», en quelque sorte, qui fait son retour ces jours-ci. Et dit bien combien l’atmosphère sociale en France a changé en l’espace d’un mois. C’est Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, qui accuse «les 150 personnes des raffineries» TotalEnergies en grève de «prendre les Français en otage». C’est un ministre, Gabriel Attal (chargé des Comptes publics), qui évoque une «cégétisation du débat politique» pour discréditer la marche contre la vie chère organisée dimanche à Paris, à l’initiative notamment de La France insoumise. Ce sont des journaux qui évoquent un «mardi noir» ou des chaînes de télévision qui s’interrogent : «Vers un blocage total du pays ?»

«Dialogue social»

Transports, énergie, industrie… L’appel à «la mobilisation y compris par la grève» ce mardi p