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Liquidés

«Il va falloir qu’il paye pour ce qu’il nous a fait» : les salariés de Camaïeu se battent pour obtenir des indemnités

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Sonnés par la liquidation de l’enseigne de prêt-à-porter, des employés ont participé mardi à une assemblée générale devant le siège de l’entreprise à Roubaix. L’avocat Fiodor Rilov, qui a défendu les Goodyear et les Continental, les a invités à le mandater pour obtenir réparation en justice.
Les salariés étaient réunis devant le siège de l'entreprise à Roubaix, ce mardi. (Sameer Al-Doumy/AFP)
par Stéphanie Maurice, correspondante à Lille
publié le 4 octobre 2022 à 18h51

Devant le siège de Camaïeu à Roubaix, ils étaient une soixantaine ce mardi, à l’assemblée générale organisée par la CGT. Pas la grosse affluence, car les quelque 2 000 salariés de l’enseigne de prêt-à-porter, qui comptait 500 boutiques, sont répartis dans toute la France. Mais ceux qui sont là sont motivés pour se renseigner sur les potentiels recours en justice contre leur ancien employeur, après la liquidation judiciaire de l’enseigne de prêt-à-porter. Elle a été prononcée mercredi dernier par le tribunal de commerce de Lille et a eu l’effet d’un coup de massue. «Cette AG, c’est pour se réunir, pour montrer qu’on est toujours là», précise Lucie Colier, de la CGT, employée en logistique. Approche une de ses collègues, remontée contre Michel Ohayon, l’homme d’affaires qui a repris Camaïeu il y a deux ans, avec des promesses de relance : «Ça c’est sûr, il va falloir qu’il paye pour ce qu’il nous a fait, même si ça prend des années.»

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