Alors que le vote en première lecture de la partie recettes du projet de loi de finances (PLF) se fait attendre, l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) arrive dans l’hémicycle ce mardi 4 novembre. Le Premier ministre s’est dit, vendredi, favorable au dégel des minima sociaux. Une déclaration qui a adouci les socialistes, braqués par le rejet de la taxe Zucman. Le député PS de l’Essonne Jérôme Guedj, membre de la commission des Affaires sociales, revient sur ses lignes rouges du parti pour garantir la stabilité du gouvernement.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) débute son examen en séance ce mardi, comment appréhendez-vous les débats ?
C’est un moment crucial, sans compromis sur ce texte, c’est toute la séquence budgétaire qui s’effondre et le gouvernement avec. N’oublions jamais que c’est sur le PLFSS que Michel Barnier avait chuté l’an dernier. Nous n’avons qu’une seule préoccupation : préserver les classes moyennes et les classes populaires de tous les mauvais coups qui figurent dans la copie initiale.
Quelles sont ces mesures sur lesquelles vous ne transigerez pas ?
Sans universalité des droits, il n’y