Une récompense pour travail bien fait pendant période exceptionnelle. C’est en somme ce que demandent deux syndicats de cheminots, à savoir des gratifications ou des hausses de salaire pour tous les agents de la SNCF, en raison du bon déroulement des activités de transport de la compagnie ferroviaire pendant les Jeux olympiques et paralympiques, ont-ils indiqué, confirmant une information du Parisien.
Une sorte de nouvelle «prime JO», mais pour tous. «Énormément de salariés qui n’étaient pas concernés par la prime JO», une prime versée à environ 50 000 cheminots mobilisés pendant les Jeux, «ont contribué à la réussite du transport pendant cette période», a justifié Fabrice Charrière, secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire.
Le syndicat demande soit une gratification, soit une prime exceptionnelle, à l’instar de la CFDT-Cheminots, qui envisage également une revalorisation des salaires. Ces propositions formulées mercredi seront débattues dans le cadre des négociations salariales annuelles d’ici à la fin de l’année.
«Une logique de redistribution»
«Pour l’instant, la direction nous explique que l’inflation est au même niveau que les années précédentes, mais les résultats de l’entreprise et la fréquentation, à de bons niveaux, nécessitent d’avoir une logique de redistribution auprès des salariés», a déclaré Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT-Cheminots.
La prime JO pour les agents concernés est de 95 euros brut par jour, avec un plafond de 1 900 euros maximum, selon l’accord qui avait été signé par la direction et une partie des syndicats. Elle concerne environ 50 000 cheminots mobilisés partout où ont eu lieu des épreuves - en Ile-de-France mais aussi à Châteauroux, Saint-Etienne ou encore Marseille - peu importe leur métier.
Les deux syndicats regrettent que tous les agents du groupe, notamment ceux travaillant pour les fonctions support comme les ressources humaines, partout en France, n’y aient pas eu droit. Ils ont formulé leur demande mercredi matin, à l’occasion d’une réunion de suivi post-Jeux. Contacté, le groupe SNCF n’était pas en mesure de répondre dans l’immédiat.