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Fumée blanche

JO de Paris : la charte sociale, première médaillée

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Le texte cosigné par le patronat et les syndicats a globalement rempli son principal objectif : veiller au respect du droit du travail sur les chantiers des Jeux.
Dominique Carlac'h, vice-présidente du Medef, et Bernard Thibault, coprésidents du comité de suivi de la charte sociale des JO 2024, à Saint-Denis en avril 2019. (Daniel Derajinski/ABACA)
publié le 29 avril 2024 à 21h00

Ils se serrent l’un contre l’autre pour immortaliser un moment de concorde peu fréquent entre syndicats de travailleurs et organisations patronales. Tout sourire, Bernard Thibault et Dominique Carlac’h posent pour la photo. L’ancien dirigeant de la CGT et la cheffe d’entreprise, membre du Medef, sont les deux présidents du comité de suivi de la charte sociale des JO 2024. Avec Tony Estanguet (président du comité d’organisation, Cojo) et Nicolas Ferrand (directeur de Solideo, entreprise chargée des ouvrages olympiques), ils sont venus ce jeudi 25 avril devant le Conseil économique, social et environnemental (Cese) pour dresser un premier bilan de leur action.

La charte sociale des JO 2024 a été une partie intégrante de la candidature de Paris lorsque la ville était encore en concurrence avec Los Angeles pour l’organisation des Jeux. Lorsqu’elle est signée en juin 2018 par le patronat et les syndicats, beaucoup y voient une façon pour la France «d’acheter» la paix sociale et de rassurer le Comité international olympique (CIO) concernant d’éventuels mouvements sociaux. La candidature déçue de Paris 2012 aurait, dit-on, en partie capoté à cause des no