L’échéance du premier tour des élections législatives approche et les mobilisations continuent. A trois jours du scrutin, la place de la République à Paris sera le théâtre jeudi 27 juin à 18 heures d’un rassemblement à l’initiative de plus de 100 organisations, parmi lesquels plusieurs médias, dont L’Humanité, Mediapart, Vert ou encore Politis. Les syndicats y seront également présents sous les drapeaux de la CGT et de la CFDT, entre autres, tout comme des ONG comme Nous Toutes, Greenpeace, la Confédération Paysanne, Reporter Sans Frontière ou la Ligue des Droits de l’Homme. Ensemble, les organisateurs appellent les citoyens : «ensemble, barrons la route au RN».
Du beau monde est attendu à ce rassemblement : les actrices Judith Godrèche et Anna Mouglalis, la réalisatrice Alice Diop, l’activiste Camille Etienne ou l’humoriste Aymeric Lompret, récemment parti de France Inter. Des concerts et des prises de parole sont prévus, et l’événement sera retransmis en streaming durant toute sa durée, soit jusqu’à 23 heures.
✊ Rendez-vous le 27 juin place de la République à Paris !
— StreetPress (@streetpress) June 25, 2024
Pour contrer le RN, StreetPress s'associe à plusieurs médias, associations et syndicats pour une grande soirée sur les libertés 🤝
Au programme : des prises de parole, des concerts, des stands,... Venez ! pic.twitter.com/KI45GlmsfS
Dans leur appel au rassemblement, les organisateurs soulignent qu’un gouvernement d’extrême droite mettrait en danger les «libertés au pluriel parce que le RN s’attaquera à toutes si par malheur il accédait au pouvoir». Ils écrivent encore que «barrer la route au RN, c’est ouvrir de nouvelles voies vers l’espérance, dans un espace public apaisé et pluraliste, dans une attention redoublée aux solidarités».
Dimanche 23 juin, plusieurs organisations et syndicats à l’origine de la mobilisation de jeudi avaient déjà rassemblé plusieurs milliers de manifestants place de la République à Paris. Lors de cette manifestation qui avait un angle plus particulièrement féministe, nombre d’entre eux exprimaient leurs inquiétudes quant à l’avenir des droits des femmes et des personnes LGBT + sous un potentiel gouvernement de l’extrême droite. «On le voit ailleurs dans le monde, en Pologne, en Argentine, en Russie, l’extrême droite remet en cause le droit des femmes à disposer de leur corps. Il ne faut pas que ces idées dangereuses se hissent au pouvoir en France», y avait martelé Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.