«Responsabilité». Le terme a été martelé précisément dix fois ce mercredi, troisième jour du congrès de la CFDT, lors du discours-bilan de Laurent Berger qui fête ses dix ans à la tête de la centrale. Face aux craintes exprimées les jours précédents par les délégués syndicaux après les cinq années de «mépris» du gouvernement, le secrétaire général a tenu à donner une nouvelle chance à la «nouvelle méthode» promise par Emmanuel Macron. Notamment le Conseil national de la refondation (CNR) parmi lequel la CFDT «s’inscrira», assure-t-il, «sans naïveté» mais «forte d’exigences». Une prise de parole acclamée dans l’immense amphithéâtre écarlate de la Cité internationale de Lyon, qui accueille lors de ce grand raout près de 2 700 participants dont 1 600 délégués.
«Dans les semaines à venir, il est hors de question que la CFDT fasse la politique de la chaise vide ! Refuser de discuter par principe, sous prétexte que les termes de la discussion nous déplaisent, ce n’est pas le syndicalisme CFDT !» tacle Berger dans une allusion à peine voilée au numéro 1 de la CGT, Philippe Martinez. Le deu