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Syndicalisme

Laurent Berger: «Hors de question que la CFDT fasse la politique de la chaise vide»

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Le secrétaire général du premier syndicat de France estime qu’il faut donner une chance au gouvernement en dialoguant avec lui, malgré un premier quinquennat de «mépris». Les législatives rendent cette promesse incertaine.
Laurent Berger lors de l'ouverture du congrès de la CFDT, lundi à Lyon. (Jeff Pachoud/AFP)
publié le 15 juin 2022 à 19h41

«Responsabilité». Le terme a été martelé précisément dix fois ce mercredi, troisième jour du congrès de la CFDT, lors du discours-bilan de Laurent Berger qui fête ses dix ans à la tête de la centrale. Face aux craintes exprimées les jours précédents par les délégués syndicaux après les cinq années de «mépris» du gouvernement, le secrétaire général a tenu à donner une nouvelle chance à la «nouvelle méthode» promise par Emmanuel Macron. Notamment le Conseil national de la refondation (CNR) parmi lequel la CFDT «s’inscrira», assure-t-il, «sans naïveté» mais «forte d’exigences». Une prise de parole acclamée dans l’immense amphithéâtre écarlate de la Cité internationale de Lyon, qui accueille lors de ce grand raout près de 2 700 participants dont 1 600 délégués.

«Dans les semaines à venir, il est hors de question que la CFDT fasse la politique de la chaise vide ! Refuser de discuter par principe, sous prétexte que les termes de la discussion nous déplaisent, ce n’est pas le syndicalisme CFDT !» tacle Berger dans une allusion à peine voilée au numéro 1 de la CGT, Philippe Martinez. Le deu