Après les retraites ou l’assurance chômage, une nouvelle menace plane sur les cadres. Le télétravail, loué par nombre de ces derniers, pourrait-il à terme se retourner contre eux ? Cette nouvelle organisation du boulot est au menu des négociations sociales de la plupart des entreprises depuis des mois, afin de fixer le nombre de jours autorisés, souvent un ou deux par semaine.
Salariés comme patrons ont des regards divers, voire contradictoires. Pour les travailleurs, et malgré les limites que sont l’isolement ou les luttes sociales forcément plus difficiles à coordonner, cette nouvelle organisation est souvent source de temps personnel libéré en termes de transports ou de pauses qui permettent de faire des tâches ménagères qui auraient encombré le week-end. Pour les seconds, le télétravail a longtemps été vu comme une manière pour le salarié de se tourner les pouces, nombre de managers pensant que le contrôle est la base de leur fiche de poste.
Flex-office
Mais le télétravail pourrait bientôt dev