Menu
Libération
Licenciements

L’entreprise de livraison UPS va supprimer 20 000 postes dans le monde cette année

Le géant de la livraison annonce ce mardi 29 avril la surpression à venir de milliers de postes en 2025 et la fermeture de plusieurs bâtiments en raison de la baisse d’un contrat qui le liait avec Amazon.
L'évolution d'un contrat entre UPS et Amazon devrait coûter leur poste à des milliers d'employés du groupe. (Beata Zawrzel/NurPhoto. AFP)
publié le 29 avril 2025 à 15h48

D’un changement de contrat avec Amazon à un plan social XXL. Le groupe américain de messagerie et de livraison de colis UPS annonce ce mardi 29 avril à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels qu’elle compte «réduire ses effectifs opérationnels» cette année. Environ «20 000 postes» vont être concernés, ce qui impliquera la fermeture de 73 bâtiments d’ici la fin juin 2025, sur les 490 000 personnes qu’emploie l’entreprise dans le monde, selon son site internet.

Cette annonce survient quelques mois après une révision à la baisse d’un contrat qui lie UPS avec Amazon. Fin janvier, UPS avait annoncé qu’il s’attendait à voir ses revenus décliner en 2025, après avoir passé un accord avec son plus gros client pour réduire son volume de plus de 50 % d’ici à juin 2026. Amazon représentait quasiment 12 % des revenus d’UPS, un niveau considéré comme trop élevé par UPS.

L’entreprise avait alors indiqué entamer une réorganisation devant l’amener à fermer jusqu’à 10 % de ses centres, à réduire la taille de ses flottes de véhicules et d’avions et à diminuer ses effectifs, mais elle n’avait pas précisé encore le nombre d’employés concernés.

Un bénéfice en hausse

De janvier à fin mars, la société d’Atlanta (Géorgie) a par ailleurs enregistré un chiffre d’affaires quasi stable de 21,5 milliards de dollars (-0,7 % sur un an), supérieur aux attentes des analystes interrogés par Factset. Le bénéfice net s’établit, lui, à environ 1,19 milliard de dollars en hausse de 6,6 %, là encore un chiffre au-dessus des attentes des analystes.

Compte tenu de l’incertitude macroéconomique actuelle, la société indique qu’elle ne fournira aucune mise à jour de ses perspectives annuelles. Dans les échanges électroniques avant l’ouverture de la Bourse de New York, le titre prenait 1,1 %.