Les JO de Paris, terrain de mobilisation sociale ? L’enjeu est double à trois mois de la «fête olympique». Il y a, d’une part, la bonne centaine de milliers d’agents publics qui seront sollicités durant cette période et qui sont en droit d’attendre des indemnités à la hauteur ; mais aussi, d’autre part, une opportunité pour porter des revendications plus larges. Après tout, relève Christian Grolier, le secrétaire général de FO fonction publique, ces JO sont «une fenêtre de tir qu’on n’a qu’une fois tous les cent ans».
Samedi matin sur France Info, à l’heure du café-tartines, Stanislas Guerini se montrait serein : «Je ne crois pas qu’il y aura de grève pendant les Jeux olympiques et paralympiques», assurait le ministre de la Fonction publique. Car avec les syndicats, «les discussions sont très intenses, très nourries», selon lui. Et d’expliquer que «ces derniers jours encore, il y a eu des réunions à la fois sur les primes, […] l’accompagnement social des agents sur des places de crèche, des chèques emploi service universels, donc je crois que l’accompagnement est à la hauteur». Pourtant, à en croire Marylise Léon, les discussions en vue des JO, qui se tiennent ministère par ministère, sont encore loin d’être bouclées, et le temps commence à presser : «Il faut qu’en mai, on sache à quoi s’en tenir», a