Menu
Libération
Low-cost

Les salariés de Ryanair appellent une nouvelle fois la compagnie à «respecter le droit du travail»

Article réservé aux abonnés
La compagnie à bas coûts irlandaise devrait enregistrer une très forte activité cet été. Ses employés se sont mis en grève un peu partout en Europe pour exiger des conditions de travail décentes et une augmentation des salaires.
Le personnel de Ryanair en grève à l'aéroport de Charleroi, en Belgique, le 24 juin 2022. (Kenzo Tribouillard/AFP)
publié le 1er juillet 2022 à 5h58

Rome offrait du pain et des jeux à la plèbe, eux réclament simplement des sandwichs et de l’eau à Ryanair. Le personnel de la compagnie aérienne low-cost s’est mobilisé le 24, 25 et 26 juin lors d’une grève exceptionnelle, s’étendant de la France à l’Italie en passant par l’Espagne et le Royaume-Uni, pour exiger de meilleures rémunérations et conditions de travail. «On ne demande pas la lune, juste qu’ils respectent le code du travail» : ce sont les mots de Stéphane Salmon, secrétaire général adjoint du SNPNC-FO (Syndicat national du personnel navigant commercial-Force ouvrière). Il raconte des heures de vol de stewards et hôtesses payés au smic, qui doivent acheter leurs propres bouteilles d’eau et panier-repas… aux prix déraisonnables appliqués aux passagers par la compagnie irlandaise pour le moindre extra. Leur première revendication a été entendue, raconte le syndiqué FO. Ils ont désormais droit à 2 litres d’eau gratuite par vol, offerts juste avant le début de la grève. «Ils nous ont dit que c’était un test», se marre Stéphane Salmon, amer. D’autant plus que Ryanair devrait enregistrer cet été une meilleure activité qu’en 2019, avant la pandémie de Covid.

Parmi les autres demandes : rémunérer les heures supplémentaires, rembo