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Pouvoir d'achat

Les syndicats montrent de quel bois ils s’échauffent

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Les principales centrales ont demandé une hausse des rémunérations dans un texte commun, au lieu de la «succession de mesures ponctuelles» que prévoient les projets de loi pouvoir d’achat. Seules la CGT et Solidaires appellent pour le moment à la grève à la rentrée.
Le 27 janvier à Paris, lors d'une manifestation interprofessionnelle pour l'augmentation du pouvoir d'achat et des salaires. (Chloe Sharrock/Myop pour Libération)
publié le 13 juillet 2022 à 20h29

De mémoire de syndicaliste, on peine à se rappeler la dernière fois que l’exploit s’était produit. Les huit organisations sociales ont alerté sur l’urgence de revaloriser les salaires «au moins à la hauteur du taux d’inflation» dans un communiqué commun. «Ça remonte à si loin !» s’exclame Catherine Perret, la secrétaire confédérale de la CGT, qui se remémore tout de même du front commun face à la loi travail portée par Myriam El Khomri en 2016. Pour les centrales, c’est un «signal d’alerte» envoyé au gouvernement avant le débat à l’Assemblée sur le projet de loi pouvoir d’achat qui débutera lundi. Face à un gouvernement qui n’est plus en position de force dans l’hémicycle, faute de sans majorité absolue, «nous pouvons avoir plus de poids syndicalement : on a ressenti une grande responsabilité à être force de proposition tous ensemble», insiste Benoît Teste, secrétaire général de la FSU. Emmanuel Macron, qui sera vraisemblablement interrogé sur le sujet des augmentations des salaires lors de son interview télévisée de ce mercredi 14 juillet, aura sans doute fort à faire pour convaincre les Français