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Comptes sociaux

L’Unédic ne prévoit pas de baisse durable du chômage avant 2022

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L’organisme paritaire qui gère l’assurance chômage estime que sa dette va continuer d’augmenter en 2021 et 2022. Des prévisions publiées alors que le gouvernement s’apprête à statuer définitivement sur le sort de sa réforme, unanimement contestée par les syndicats.
Dans un Pôle Emploi de Tourcoing, en octobre 2018. (Philippe Huguen/AFP)
publié le 25 février 2021 à 15h29

Oubliez 2021 : il faudra attendre 2022 pour que le marché de l’emploi retrouve une dynamique positive. C’est ce qu’anticipe l’Unédic dans ses dernières prévisions publiées mercredi, alors que le nombre de personnes inscrites à Pôle Emploi dans les catégories A, B et C (sans emploi ou en activité réduite) s’est maintenu autour de 6 millions de personnes en janvier, selon les données publiées par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) ce jeudi (+0,1% sur un mois en France hors Mayotte).

Certes, l’organisme paritaire qui gère le régime de l’assurance chômage est comme tout le monde : il navigue un peu à vue, nul ne sachant exactement, à ce stade, comment la pandémie et les mesures pour l’endiguer vont évoluer au cours des prochains mois. Cela ne l’empêche pas de faire l’hypothèse que «les mesures de maintien de l’emploi devraient s’estomper dans le courant de l’année». Couplé à «une conjoncture encore fragile», ce relâchement pourrait entraîner la destruction de 230 000 emplois en 2021, prévient l’Unédic. «Le nombre de chômeurs indemnisés serait