Oubliez 2021 : il faudra attendre 2022 pour que le marché de l’emploi retrouve une dynamique positive. C’est ce qu’anticipe l’Unédic dans ses dernières prévisions publiées mercredi, alors que le nombre de personnes inscrites à Pôle Emploi dans les catégories A, B et C (sans emploi ou en activité réduite) s’est maintenu autour de 6 millions de personnes en janvier, selon les données publiées par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) ce jeudi (+0,1% sur un mois en France hors Mayotte).
Certes, l’organisme paritaire qui gère le régime de l’assurance chômage est comme tout le monde : il navigue un peu à vue, nul ne sachant exactement, à ce stade, comment la pandémie et les mesures pour l’endiguer vont évoluer au cours des prochains mois. Cela ne l’empêche pas de faire l’hypothèse que «les mesures de maintien de l’emploi devraient s’estomper dans le courant de l’année». Couplé à «une conjoncture encore fragile», ce relâchement pourrait entraîner la destruction de 230 000 emplois en 2021, prévient l’Unédic. «Le nombre de chômeurs indemnisés serait