Les chiffres et les faits volent en escadrille pour les services publics. 1 400 infirmiers manquent à l’appel dans les hôpitaux parisiens, 1 200 conducteurs font défaut à la SNCF, 7 000 postes de chauffeurs de bus scolaires étaient vacants à la rentrée, 4 000 postes d’enseignants n’ont pas été pourvus aux concours cette année… De plus en plus de postes de la fonction publique, pourtant indispensables à la bonne marche du pays, restent dangereusement vacants. Que faire pour enrayer la pénurie de travailleurs dans de nombreux services publics, ce que le privé ne pourra pallier ou à la marge ?
Après la tardive et partielle revalorisation du point d’indice, les fonctionnaires continuent à demander des revalorisations salariales face à une inflation galopante.