Le 18 septembre sera-t-il plus animé que le 10 septembre et son appel à «tout bloquer» ? En réponse au projet de budget 2026, les quatre syndicats majoritaires de la RATP ont annoncé ce vendredi 29 août, dans un communiqué commun, se joindre à l’appel des différentes centrales syndicales concernant la journée de mobilisation prévue le 18 septembre. «Face à cette nouvelle attaque, nos quatre organisations syndicales de la RATP appellent à une journée de grève et de manifestation massive», détaille le communiqué de la CGT, FO, Unsa Mobilité et la CFE-CGC.
Les syndicats signataires du texte (90 % des agents de la RATP selon le communiqué) estiment que le projet de budget 2026 du gouvernement «menace directement nos conditions de travail et de vie» et est «construit sur une logique d’austérité brutale». En dépit des bons résultats financiers de la régie des transports parisiens, ils dénoncent par ailleurs la suppression des jours fériés, la diminution de la prise en charge des frais médicaux, et l’ouverture à la concurrence du réseau de bus francilien.
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Cette annonce commune arrive quelques heures après la réunion intersyndicale nationale ce vendredi. Les différents syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE /CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) réunis au siège de la CFDT ont décidé d’organiser «une journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire le 18 septembre, y compris par la grève et la manifestation».
Le syndicat La Base, majoritaire chez les conducteurs de RER a de son côté appelé à la grève le 10 septembre dans un communiqué partagé sur leur page Facebook. Il n’a pas indiqué s’il se joignait à la mobilisation du 18.
Les contrôleurs aériens mobilisés
De nombreuses organisations syndicales du secteur des transports ont annoncé se joindre à la mobilisation sociale le 18 septembre. Notamment la CFDT Cheminot, 4e syndicat de la SNCF, ou le SNCTA, syndicat majoritaire chez les contrôleurs aériens français.
Le ministre des transports Philippe Tabarot a d’ailleurs réagi ce vendredi à cet appel à la grève dans les aéroports français, annonçant qu’il «ne cédera pas» et que «ce nouveau préavis fait peser la menace de nouvelles perturbations».