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Colère

Mobilisation, enjeux, impact… tout ce qu’il faut savoir avant la journée de manifestations et de grèves du 2 octobre

Pas convaincue par les premières pistes budgétaires esquissées par le Premier ministre Sébastien Lecornu, l’intersyndicale au grand complet entend maintenir la pression dans la rue, ce jeudi.

La manifestation du 18 septembre à Paris. (Cyril Zannettacci/Vu. Libération)
Publié le 01/10/2025 à 18h19, mis à jour le 01/10/2025 à 18h49

Le 2 octobre connaîtra-t-il un succès d’estime par rapport à la mobilisation réussie du 18 septembre ? Une semaine avant le discours de politique générale de Sébastien Lecornu, qui planche sur l’adaptation du très austère budget qui a coûté son poste à François Bayrou, les syndicats comptent faire de cette journée, la deuxième depuis la nomination du Premier ministre, un nouveau moyen de pression, malgré une mobilisation en baisse. A quoi s’attendre ?

Dans les transports, des perturbations à la SNCF et un trafic «normal» à la RATP

Selon le ministre démissionnaire des Transports, la mobilisation massive du 18 septembre ne sera pas rééditée. Ce jeudi, le trafic est annoncé «normal» pour les TGV et connaîtra «quelques perturbations» du côté des TER et des Intercités. En région parisienne, les prévisions sont optimistes avec un trafic «normal» sur le RER A et le «quasi normal» sur le RER B. Les lignes C et E seront légèrement perturbées, mais beaucoup plus sur la D. Le métro, les tramways et les bus ne connaîtront a priori pas de difficultés. Notre article

Dans l’éducation, un taux de grévistes en baisse

La proportion de grévistes dans les écoles s’annonce plus faible que le 18 septembre, à 10 % selon la FSU-Snuipp, premier syndicat du primaire, contre 17,48 % le 18. «Le flou politique freine la mobilisation», mais «les personnels que nous rencontrons soutiennent la nécessité de plus de justice fiscale et sociale et reconnaissent l’urgence d’un budget qui réponde aux besoins de l’école», souligne la co-secrétaire générale de la FSU-Snuipp Aurélie Gagnier. Lire notre article.

Dispositif de sécurité

Mobilisation en baisse, nombre de policiers en recul. Contre les 6 000 agents relâchés dans la capitale le 18 septembre, la préfecture de police a annoncé que 5 000 agents seraient déployés dans les rues parisiennes. Interrogé par TF1, Laurent Nunez a toutefois assuré que le dispositif resterait «très conséquent», qu’il justifiait par la crainte que ne se constituent des «groupes de casseurs» se fondant dans «ce qu’on appelle précortège». Lire notre article.

Où faire grève ?

Où fera-t-il bon défiler ce 2 octobre ? A Paris, entre la place d’Italie, dans le XIIIe arrondissement, et la place Vauban, dans le VIIe ? A Marseille de bon matin sur le Vieux-Port ? A Toulouse depuis la place Saint-Cyprien à 14 heures ? En l’état, la CGT a recensé 240 rassemblements à travers la France et propose une carte interactive. Lire notre article.

Comment faire grève ?

Pour une première fois, parce que ça fait un bout de temps, parce que faire grève n’a pas toujours bonne presse… Les raisons de se remettre en mémoire les modalités pour se mettre en grève, selon qu’on travaille dans la fonction publique ou dans le privé, ne manquent pas. Elles sont à retrouver dans cet article.