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Reportage

Mobilisation pour la hausse des salaires: «Les salariés ont fait rentrer le sujet dans la campagne présidentielle»

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Election Présidentielle 2022dossier
Plusieurs dizaines de milliers d’employés du privé, fonctionnaires, retraités ou lycéens ont manifesté jeudi pour réclamer des revalorisations salariales. A Paris, malgré un cortège peu fourni, les leaders syndicaux se sont réjouis que le sujet soit enfin abordé par les candidats à la présidentielle.
A trois mois de l’élection présidentielle, la question des salaires semble enfin se frayer un chemin dans le débat public, après une mobilisation le 27 janvier pour réclamer des revalorisations salariales. (Chloe Sharrock/Myop pour Libération)
par Frantz Durupt et photos Chloe Sharrock. Myop
publié le 27 janvier 2022 à 18h22

Grande cause, petit cortège. Avec ses quelque milliers de personnes (20 000, selon la CGT) qui ont sagement défilé de Bastille à Bercy, la manifestation parisienne pour les salaires et le pouvoir d’achat organisée ce jeudi à l’appel de plusieurs organisations de salariés (CGT, FO, Solidaires, FSU) ne restera pas dans les esprits comme une grande démonstration de force. Le terrain social était pourtant propice à une mobilisation d’ampleur, vu le nombre de conflits en cours dans de multiples entreprises et branches professionnelles sur fond d’inflation et d’absence de reconnaissance.

Finalement, les enseignants mobilisés pour un troisième jeudi d’affilée contre le ministre de l’Education nationale auront assuré une bonne part de l’animation, au rythme de slogans comme «Jean-Michel Blanquer, désastre sanitaire». Le «sosie» de Jean-Michel Blanquer, en réalité un conseiller EE-LV à la mairie du XIe arrondissement