«Monétiser la cinquième semaine de congés payés.» Cette idée a surgi mardi 15 juillet, au bout d’une heure et demie de présentation des arbitrages budgétaires de François Bayrou pour 2026, alors qu’une bonne partie de l’assistance était déjà assommée par les exposés successifs du Premier ministre, du ministre de l’Economie (Eric Lombard) et de la ministre de la Santé et des Solidarités (Catherine Vautrin). Celle chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a esquissé ce qu’elle envisage comme un plan pour «la modernisation du marché du travail et l’amélioration de la qualité du travail». Ce dernier devrait faire cet automne l’objet d’une négociation entre organisations patronales et syndicales, en vertu de l’article L1 du code du travail qui dispose que le gouvernement les consulte avant de légiférer sur ces sujets.
Pour Astrid Panosyan-Bouvet, ce «pacte travail» permettrait de «travailler mieux», avec des mesures de lutte contre les temps partiels subis ou contre les accidents du travail «graves et mortels, en protégeant mieux notamment les jeunes qui [en] ont été victimes» – cinq jeunes dont q