«Chaque chose à sa place», chantait un groupe britannique à l’orée du XXIe siècle. Celle de Muriel Pénicaud est-elle à la tête d’une institution émanant des Nations unies dont le rôle est de «faire avancer la justice sociale» ? C’est ce que pense visiblement l’exécutif, qui a soumis fin septembre la candidature de l’ancienne ministre du Travail au poste de directrice générale du Bureau international du travail, le secrétariat permanent de l’Organisation internationale du travail (OIT). Il s’agit, selon le ministère des Affaires étrangères, de «défendre une vision ambitieuse du rôle de l’organisation pour la construction d’un nouveau contrat social essentiel à la régulation mondiale et pour la mise en œuvre effective des normes en faveur de la justice sociale, de la lutte contre les inégalités entre les pays et en leur sein et du travail décent pour tous».
«Traverser la rue»
Un an et demi après son départ du ministère du Travail, où elle a été remplacée par Elisabeth Borne, on se demande un peu en quoi M