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Dilemme ?

«Nous ne laisserons pas le champ libre»: rencontrer le RN ou pas, les syndicats divisés

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Si Philippe Martinez assure qu’il est «hors de question» pour la CGT de participer à des réunions avec des élus du Rassemblement national, les leaders de FO et de la CFDT estiment devoir respecter le vote démocratique.
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, lors du 50e congrès du syndicat à Lyon, le 13 juin. (Jeff Pachoud/AFP)
publié le 22 juin 2022 à 18h45

Alors qu’une horde de 89 députés cravatés du Rassemblement national (RN) a débarqué ce mercredi à l’Assemblée, l’attitude à adopter fait débat chez les syndicats. C’est même «la» question qui embarrasse dans les centrales, tandis que les marcheurs semblent, eux, s’asseoir sur le principe du «barrage républicain». «Je vais répondre, je vous promet !» lançait mardi le numéro 1 de la CGT, Philippe Martinez, faisant tarder sa déclaration, en conférence de presse au siège de Montreuil sur un tout autre thème, la sécurité alimentaire. «Pour nous il est hors de question de participer à des réunions au niveau national où il y aurait des représentants du Rassemblement national», a-t-il insisté, la mine grave.

Une mise au point bienvenue alors que devait se tenir le même jour la première réunion du Conseil national de la refondation (CNR), dont pourraient à l’avenir faire partie des représentants des groupes parle