Alors qu’une horde de 89 députés cravatés du Rassemblement national (RN) a débarqué ce mercredi à l’Assemblée, l’attitude à adopter fait débat chez les syndicats. C’est même «la» question qui embarrasse dans les centrales, tandis que les marcheurs semblent, eux, s’asseoir sur le principe du «barrage républicain». «Je vais répondre, je vous promet !» lançait mardi le numéro 1 de la CGT, Philippe Martinez, faisant tarder sa déclaration, en conférence de presse au siège de Montreuil sur un tout autre thème, la sécurité alimentaire. «Pour nous il est hors de question de participer à des réunions au niveau national où il y aurait des représentants du Rassemblement national», a-t-il insisté, la mine grave.
Une mise au point bienvenue alors que devait se tenir le même jour la première réunion du Conseil national de la refondation (CNR), dont pourraient à l’avenir faire partie des représentants des groupes parle