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Novasco : «Il faudrait un miracle» pour la reprise du site d’Hagondange en Moselle

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Les 760 salariés de Novasco, en redressement judiciaire, attendent de connaître leur sort, vendredi 31 octobre, devant le tribunal de commerce de Strasbourg. Le site principal d’Hagondange et ses 450 emplois, toujours sans offre de reprise, filent droit vers la liquidation.

Lors d'une manifestation d'employés du sidérurgiste Novasco et d'élus mosellans en soutien aux salariés de l'usine, à Hagondange, le 4 septembre 2025. (Jean-Christophe Verhaegen/AFP)
Publié le 30/10/2025 à 6h12

Ils y ont cru, mais l’espoir Métal Blanc s’est envolé. L’entreprise ardennaise de recyclage de batteries n’a finalement pas déposé d’offre pour la reprise du site principal d’Hagondange (Moselle) du sidérurgiste Novasco (anciennement Ascometal), placé en redressement judiciaire le 11 août 2025. Alors que la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg doit se prononcer vendredi 31 octobre sur le sort de l’entreprise métallurgique, les 450 salariés du site mosellan sont replongés dans le brouillard.

Métal Blanc avait pourtant visité le site et rencontré la direction et les salariés mais «les conditions économiques jugées trop défavorables, les incertitudes liées au coût de l’énergie ou des difficultés de fonctionnement et de ressources humaines», l’ont dissuadé de formuler une offre, déplore l’intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC) de Novasco Hagondange dans un communiqué.

«On en a ras-le-bol»

«Les salariés ont pris un coup de massue. Il faudrait vraiment un miracle, à quelques jours de l’audience, c’est impossible», soupire Jean-Louis Clarys, délégué syndical CGT. Pourtant, des atouts, le site d’Hagondange en dispose avec son aciérie électrique décarbonée. «On nous parle de décarbonation à longueur de journée et on s’apprête à fermer une aciérie électrique. On pr