EDF et ses filiales multiplient ces dernières années des campagnes de recrutement. Ce jeudi 23 mai, le géant de l’électricité a décidé de communiquer à coups de nombre à cinq chiffres : il veut recruter en 2024 plus de 10 000 personnes en CDI, dont 40 % de création de poste. Un chiffre qui détonne mais qui est peu ou prou celui de l’an dernier, ce qui représentait déjà «le pic haut» des recrutements, rappelle Jérémy Houstraëte, directeur de l’emploi et des compétences du groupe EDF, qui compte 179 000 salariés. En intégrant également les contrats en alternance et en stage, c’est près de 20 000 personnes que le groupe espère recruter d’ici la fin de l’année.
L’énergéticien va représenter le gros des recrutements, avec 4 500 CDI, en grande partie du côté de la filière nucléaire, notamment Framatome : techniciens de maintenance, travailleurs à destination des nouveaux EPR ou des réacteurs modulaires… L’entreprise avait déjà expliqué vouloir recruter quelque 3 000 nouvelles personnes par an d’ici 2030 rien que sur le nucléaire. Au printemps 2023, le Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (Gifen) avait par ailleurs expliqué dans une note au gouvernement que «le besoin prévisible serait d’environ 100 000 recrutements équivalents temps plein» d’ici 2033 dans toute la filière, dont