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Répression syndicale

«On n’est pas des voyous ni des terroristes», clame le leader de la CGT énergie à sa sortie de la gendarmerie

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Sébastien Menesplier était convoqué par les gendarmes de Montmorency (Val-d’Oise) ce mercredi 6 septembre, pour une action de coupure de courant dans la ville du ministre Olivier Dussopt lors de la lutte contre la réforme des retraites.
Sébastien Menesplier à Gournay-sur-Aronde (Oise), le 16 février 2023. (Albert Facelly/Libération)
publié le 6 septembre 2023 à 13h45

Des drapeaux et gilets rouges de la CGT circulent sur les trottoirs des villas cossues de Montmorency (Val-d’Oise). Ils convergent vers la gendarmerie, au milieu des habitants qui viennent de déposer leurs gosses à l’école et des forces de l’ordre qui quadrillent le secteur. Ce mercredi 6 septembre au matin, entre 400 et 500 militants syndicaux, selon l’organisation, sont venus soutenir Sébastien Menesplier, le secrétaire général de la Fédération nationale des mines et de l’énergie CGT (FNME-CGT). Celui qui est devenu un dirigeant de premier plan de la centrale en l’espace d’un an est auditionné à la gendarmerie. La raison : une coupure de courant au mois de mars, en pleine lutte contre la réforme des retraites, à Annonay (Ardèche), le fief d’Olivier Dussopt, ministre du Travail.

«La répression syndicale franchit un cap»