Avant la CGT, Force ouvrière (FO) a déposé dès le 19 mars des préavis de grève pour les trois versants de la fonction publique, couvrant toute la période des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, soit jusqu’au 8 septembre. En jeu, les conditions d’indemnisation et de travail des agents qui seront mobilisés durant l’événement. Ce lundi 15 avril sur RMC et BFMTV, le chef de l’Etat en a appelé à «l’esprit de responsabilité» des syndicats pour respecter une «trêve olympique». Les sujets à régler sont encore nombreux, objecte Frédéric Souillot, secrétaire général de FO, deuxième syndicat de la fonction publique.
Emmanuel Macron compte sur «l’esprit de responsabilité» des syndicats pour une «trêve olympique en matière sociale». Que vous inspire cette notion de «trêve» ?
Le Président a raison de penser que les syndicats sont responsables, on l’a toujours été pour tout. Mais il n’y a pas plus de trêve olympique que de trêve des confiseurs. Il y avait le même débat pour la