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Plan social à ArcelorMittal : Xavier Bertrand et le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, exigent «une réunion d’urgence»

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Depuis que le groupe sidérurgique a annoncé la suppression de plus de 600 emplois en France, dont une grande partie sur le site de Dunkerque, les élus nordistes se mobilisent pour défendre la filière acier. Ils demandent «des engagements» pour éviter la fermeture d’usines.
Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, à Paris le 6 août 2024. (Benoit Durand/Hans Lucas. AFP)
par Ismérie Vergne
publié le 25 avril 2025 à 19h26

Avec le nouveau plan social chez ArcelorMittal, c’est le rêve d’une réindustrialisation du Nord de la France qui s’effrite encore un peu plus. Depuis que le groupe sidérurgique a officialisé, mercredi 23 avril, la suppression de 636 postes sur sept sites en France, les élus du Nord montent au créneau.

«C’est l’avenir de la filière acier, de ses salariés et de ses usines qui préoccupe toute une région et notre pays», alertent Patrice Vergriete, président de la communauté urbaine de Dunkerque, et Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, dans une lettre adressée vendredi 25 avril au ministre de l’Industrie et de l’Energie, à la direction d’ArcelorMittal et à Stéphane Séjourné, vice-président de la Commission européenne.

Car les Hauts-de-France sont en première ligne de cette annonce, avec plus de la moitié des sites menacés implantés dans la région : à Dunkerque, Mardyck (Nord), Montataire (Oise) et Desvres (Pas-de-Calais).

«Survie de notre filière acier»

Pour Patrice Vergriete et Xavier Bertrand, ce plan social, qui frappe durement le site de Dunkerque, menace «la survie de no