Le polo rouge vif SFR d’un commercial ressort derrière la baie vitrée du magasin rue de Rivoli à Paris. La boutique a ouvert il y a un peu plus d’une heure ce mercredi 15 octobre et les clients se font encore désirer. Depuis plusieurs semaines déjà, Théo (1), qui «adore son métier de conseiller dans la téléphonie pour le contact humain», doit rassurer ceux qui s’inquiètent de l’avenir de leur contrat SFR. «Les gens se demandent si leur opérateur va fermer, certains cèdent déjà au démarchage téléphonique de la concurrence, notre clientèle âgée est perdue», grimace-t-il sous le regard stoïque de son responsable qui refuse de s’exprimer.
«On en a vu d’autres, des rachats»
La veille, Bouygues Telecom, Iliad (maison mère de l’opérateur Free) et Orange déposaient une offre non engageante de 17 milliards d’euros en vue de l’acquisition «de la plupart des actifs de l’opérateur SFR» qu’ils se partageront. Cette dernière a été