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Rachat des turbines Arabelle par EDF: 107 emplois supprimés par General Electric

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Le 10 février, Emmanuel Macron annonçait la construction de six réacteurs EPR en même temps que le retour des turbines Arabelle sous pavillon français. Mais si plus de 2 200 salariés de GE Steam Power seront repris par EDF, un tiers des 280 restants verront leurs postes disparaître.
Emmanuel Macron lors de son déplacement consacré à la stratégie énergétique française, sur le site General Electric Steam Power France à Belfort, le 10 février. (Albert Facelly/Libération)
publié le 7 avril 2022 à 13h53
(mis à jour le 7 avril 2022 à 17h17)

Ce sont les laissés-pour-compte du «discours de Belfort» d’Emmanuel Macron qui a annoncé le 10 février, depuis la ville au Lion, la relance du programme nucléaire français avec la construction d’au moins six EPR. Selon les informations de Libération, sur les 2 548 salariés de l’entité General Electric Steam Power France qui fabrique les fameuses turbines nucléaires Arabelle rachetées par EDF, 280 cadres et techniciens ne seront pas repris par l’électricien français et resteront chez l’américain General Electric (GE). Et 107 d’entre eux verront leur poste supprimé, avec licenciement possible à la clé même si des mesures de reconversion sont prévues. Un nouveau plan social à bas bruit qui fait suite aux milliers de suppressions d’emplois déjà annoncées par GE depuis le rachat, en 2015, des anciennes activités énergie d’Alstom p