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Libération
«Coup de semonce»

RATP : la CGT dépose un préavis jusqu’à la fin des JO et appelle à la grève le 8 février dans la maintenance

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JO Paris 2024dossier
En pleines négociations salariales, le premier syndicat de la régie des transports franciliens met la pression sur la direction ce lundi 29 janvier. Avec les Jeux olympiques et paralympiques en ligne de mire.
La station de métro Les Gobelins fermée, le 31 janvier 2023, à l'occasion d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites. (Laure Boyer/Hans Lucas.AFP)
publié le 29 janvier 2024 à 19h34

A six mois des Jeux olympiques à Paris, la CGT-RATP lance les hostilités. Les syndicalistes de la maintenance des RER et des dépôts de bus appellent à une journée de grève le 8 février sur la question des salaires. Cette mobilisation sera la première dans le cadre d’un préavis de grève déposé ce lundi 29 janvier et qui court du 5 février au… 9 septembre, au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. «C’est un coup de semonce, avant de reprendre [la grève] en mars, après les vacances scolaires, précise Gabriel Muller-Mallet, élu à la maintenance RATP. On sait que le levier, c’est les JO. Après, ils [la direction} vont nous dépecer.»

«On n’a pas le droit de se louper»

Pour le moment, seules deux composantes de la CGT-RATP, sur les cinq que compte le syndicat, appellent donc à la grève le 8 février. Les autres syndicats, notamment FO, première organisation parmi les conducteurs de métro, ne se sont pas encore exprimés. La proposition de la direction lors des Négociations annuelles obligatoires (NAO) 2024 : 0,9% d’augmentation. Loin de l’inflation (+3,7% sur un an en décembre) comme des revendications portées par la CGT (50 points, soit environ 1 900 euros net sur l’année). Lors des NAO 2023, les salariés de la RATP avaient obtenu 20 points. Dans une lettre envoyée à Jean Castex, président de la RATP, la CGT