A six mois des Jeux olympiques à Paris, la CGT-RATP lance les hostilités. Les syndicalistes de la maintenance des RER et des dépôts de bus appellent à une journée de grève le 8 février sur la question des salaires. Cette mobilisation sera la première dans le cadre d’un préavis de grève déposé ce lundi 29 janvier et qui court du 5 février au… 9 septembre, au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. «C’est un coup de semonce, avant de reprendre [la grève] en mars, après les vacances scolaires, précise Gabriel Muller-Mallet, élu à la maintenance RATP. On sait que le levier, c’est les JO. Après, ils [la direction} vont nous dépecer.»
«On n’a pas le droit de se louper»
Pour le moment, seules deux composantes de la CGT-RATP, sur les cinq que compte le syndicat, appellent donc à la grève le 8 février. Les autres syndicats, notamment FO, première organisation parmi les conducteurs de métro, ne se sont pas encore exprimés. La proposition de la direction lors des Négociations annuelles obligatoires (NAO) 2024 : 0,9% d’augmentation. Loin de l’inflation (+3,7% sur un an en décembre) comme des revendications portées par la CGT (50 points, soit environ 1 900 euros net sur l’année). Lors des NAO 2023, les salariés de la RATP avaient obtenu 20 points. Dans une lettre envoyée à Jean Castex, président de la RATP, la CGT