L’un jure que sa proposition n’a rien à voir avec celle de sa concurrente. L’autre assure, au contraire, qu’elle s’est fait voler son idée. Dans la course à l’Elysée, Emmanuel Macron et Valérie Pécresse ont (au moins) un point en commun : tous deux veulent réformer le revenu de solidarité active (RSA). Le président-candidat a expliqué sa position le 17 mars, lors de la présentation de son programme : en cas de réélection, il ambitionne de «conditionner» le versement de ce revenu minimum perçu en 2020 par 2,1 millions d’allocataires à des «efforts». Ou plus précisément à une «obligation de consacrer quinze à vingt heures par semaine» à une activité dans un but «d’insertion professionnelle». De la «contrefaçon», s’est offusquée la candidate LR le soir même : «Qui a dit qu’il fallait une contrepartie de travail au RSA ? C’est nous.»
Difficile de ne pas voir de similitude entre la proposition d’Emmanuel Macron et celle de Valérie Pécresse qui propose de son côté, d’exiger «de chaque bénéficiaire qu’il accomplisse une activité d’intérêt général, qu’il suive une formation ou