L’alerte a été donnée dans les Echos, la semaine dernière. Le constructeur automobile Renault jouerait ni plus ni moins que sa «survie», à partir de jeudi 26 septembre, dans des négociations entre représentants du personnel et direction. D’après le quotidien économique, ce mot alarmiste a été employé par la direction lors d’une réunion de cadrage de ces négociations triennales, début juillet, dans laquelle une présentation écrite précisait que le groupe doit «mener les transformations nécessaires à la survie de l’entreprise, dans un cadre socialement acceptable».
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Quand on connaît le contexte dans lequel évoluent les constructeurs automobiles européens ces derniers mois (baisse des ventes généralisée même dans l’électrique, concurrence de la Chine, plan d’économies chez Volkswagen pouvant aller jusqu’à des fermetures d’usines), les termes – assez flous – du débat ont de quoi effrayer plus d’un syndicaliste. Pourtant, la CFDT Renault n’est pas plus inquiète que ça. Selon Fabrice Roze, délégué syndical pour le groupe, «Renault ne montre pas de signes de restructuration profonde», mais plutôt de «continuité dans c