«On pourrait imaginer une émission un peu à la Top Chef sur M6, mais au lieu d’un concours de cuisine, ce serait cette fois une compétition de rénovation thermique de maisons, sans faire de greenwashing bien sûr, mais pour montrer en quoi ça consiste et populariser ce thème.» Vice-présidente du conseil stratégique du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), Florence Presson fourmille d’idées pour relancer la filière rénovation thermique : communication sur les réseaux sociaux, vidéos publicitaires décalées, visites de chantiers pour les écoliers… La consultante égrène les solutions plus ou moins originales qu’elle imagine. Car il faut répondre à cette question devenue cruciale : comment rendre plus attractifs les métiers de ce secteur, qui s’annoncent comme le nerf de la transition écologique ?
Avant elle, on a déjà entendu l’insoumis François Ruffin rêver à de grandes campagnes publiques de recrutement, à base d’affiches et de clips télévisés, sur le modèle de ce qui existe pour l’armée, pour inciter les Français à offrir leur force de travail au service de ce grand