Sauvés, mais sans enthousiasme. La reprise de Valdunes, le dernier fabricant de roues ferroviaires français, par l’industriel Europlasma est officielle : ce mercredi matin, le tribunal de commerce de Lille Métropole a validé l’unique offre de reprise déposée. Dès minuit ce mercredi soir, l’entreprise, avec ses deux sites, la forge de Leffrinckoucke, près de Dunkerque, et l’usinage à Trith-Saint-Léger, vers Valenciennes, passe sous contrôle du repreneur. Le prix à payer est lourd, un plan social avec 131 suppressions de postes sur 309 salariés. Maxime Savaux, l’un des délégués syndicaux CGT, l’affirme, il a eu l’engagement que six postes supplémentaires seraient épargnés. Ce mercredi après-midi, la CGT va essayer d’obtenir le doublement du budget formations et créations d’entreprises du PSE, pour l’instant à 200 000 euros. Ma Steel, l’ancien actionnaire principal de Valdunes, a prévenu qu’il ne mettrait pas d’argent dans ce plan social.
Le site de Dunkerque est relativement préservé. Mais à Trith-Saint-Léger, la moitié de l’effectif est concernée : 108 emplois en moins sur 226. «Là où je travaille, à l’expédition, c’est un poste sur trois qui disparaît», constate Anthony, 43 ans. «J’ai peur de rester : vu le nombre de personnes qui partent, il va y