Les journées de mobilisation se suivent et les actions de la Fédération nationale des mines et de l’énergie CGT (FNME-CGT) se multiplient. Selon le syndicat, c’est la préfecture de Haute-Vienne qui a subi les foudres des syndicalistes, ce jeudi, avec une coupure de courant volontaire. Une information confirmée à Libération par Enedis, pour qui la coupure a «a duré environ quarante-cinq minutes» avant que le courant ne soit rétabli.
🔥⚡️Les robins des bois de l'énergie ont procédé à la mise en sobriété énergétique de la préfecture de la Haute Vienne, du siège de la Banque Tarneaud, et du Crédit Agricole @FNMECGT pic.twitter.com/QxNA2fI0cO
— 🔥Karim ABED⚡ (@Kabed70) March 23, 2023
La préfète de Haute-Vienne, Fabienne Balussou, a également réagi cet après-midi, condamnant «fermement cette action qui aurait pu avoir des conséquences graves sur la sécurité et l’intégrité des personnes», annonçant son intention de porter plainte.
Ce jeudi, la CGT affirme par ailleurs avoir coupé le jus au siège limougeaud de la Banque Tarneaud, et à une agence locale du Crédit Agricole. A Paris, c’est la mairie du Ve arrondissement qui a ouvert ses portes ce jour sans électricité après une coupure revendiquée par le syndicat et confirmée par la maire, Florence Berthout (Horizons). Dans la capitale, des bureaux de la gare de Lyon ont aussi été plongés dans le noir cet après-midi pendant quelques minutes, sans que le trafic ferroviaire ne soit affecté.
La semaine dernière, les agents de l’énergie, en lutte contre la réforme des retraites et la suppression de leur régime spécial des industries électriques et gazières, avaient revendiqué une action similaire dans le bâtiment de la préfecture des Alpes-Maritimes, à Nice.