Où va la délégation paritaire permanente sur les retraites, alias le «conclave» qui n’en est plus un pour la CFDT depuis que François Bayrou a dit «non» à un retour aux 62 ans ? Soyons honnêtes, on est bien en peine de le dire à l’issue de la réunion qui s’est tenue jeudi 20 mars avenue de Ségur, à Paris. Mais une idée semble unir les interlocuteurs participants encore au tour de table : il est temps de s’exonérer du pouvoir politique. Aussi, tentons d’expliquer ce qu’on en a compris...
Après que la CGT a quitté les discussions mercredi soir, faisant suite aux défections de l’U2P et de FO, il y avait autour de la table, jeudi après-midi, cinq organisations : la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC côté syndicats ; le Medef et la CPME côté patronal. Pour se dire quoi ? C’est là qu’est l’os. Ce quatrième round était censé porter sur la pénibilité, mais quid de la «nouvelle méthode» évoqu