Véritable progrès social ou simple coup de communication ? Après une première annonce en février, une vingtaine de supermarchés français de l’enseigne allemande testent depuis septembre la semaine de quatre jours, qualifiée fièrement de «nouvelle organisation du temps de travail» par l’enseigne de soft discount dans un communiqué. Pour les représentants syndicaux, l’affaire semble plus nuancée.
La semaine de quatre jours est une organisation du temps de travail qui a été mise en place dans un certain nombre d’entreprises en France. Productivité accrue, épanouissement personnel, créations d’emploi voire réduction des émissions de gaz à effet de serre… Une méthode de travail qui serait profitable pour les salariés comme pour leurs patrons. En France, Libération était allé à la rencontre des salariés de LDLC installés en banlieue lyonnaise. Là encore patronat et travailleurs étaient conquis. Problème : chez Lidl comme dans d’autres boîtes, la nouvelle organisation sur quatre jours n’est pas toujours accompagnée