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Au feu !

Stress post-traumatique, plages horaires, salaires : pourquoi les pompiers tirent la sirène d’alarme

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Ce jeudi 16 mai, la quasi-totalité de la profession s’est mise en grève répondant à l’appel unitaire de leurs neuf syndicats. Les soldats du feu réclament des moyens supplémentaires pour recruter, s’équiper et faire reconnaître leurs maladies professionnelles.
Des pompiers brandissent des bombes fumigènes dans le cortège ce jeudi 16 mars à Paris. (Dimitar Dilkoff/AFP)
publié le 16 mai 2024 à 19h18

Au feu les pompiers, y’a la caserne qui brûle. Pour la première fois, la quasi-totalité des organisations syndicales qui représentent les pompiers de France (hors Paris et Marseille) se sont retrouvées à Paris pour une journée de grève et mobilisations communes, ce jeudi 16 mai. Venus des six coins de la France, entre «4 000 et 5 000» agents de services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) se sont rassemblés sur la place de la République par les organisations syndicales pour dénoncer leurs conditions de travail rendues de plus en plus compliqués par le manque de moyens, de personnels ou pour alerter sur la mauvaise reconnaissance de leurs maladies professionnelles.

«C’est la première fois que les neuf organisations syndicales se retrouvent dans un cortège unitaire», se félicite Manuel Coullet, secrétaire général de Sud-Sdis. Devant assurer un service minimum, nombreux sont les agents qui n’ont pas pu se joindre au cortège «mais la quasi-totalité des 43 000 agents des 97 SDIS de France est en grève même si certains travaillent», assure Xavier Boy, président délégué de la Fédération autonome des sapeurs-pompiers professionnels et des personnels administratifs et techniques spécialisés (FA /SPP-PATS).