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Suppressions de postes chez ArcelorMittal : à Dunkerque, «on s’attendait à des mesures sévères, mais ça fait mal»

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L’officialisation, mercredi 23 avril, d’un plan social visant 636 postes en France laisse le site sidérurgique du Nord craindre pour son avenir, entre projet de décarbonation à l’arrêt et prix de l’énergie toujours trop élevés.

D’après les premiers décomptes syndicaux, 123 postes sont menacés sur la partie hauts fourneaux de Dunkerque. (Francois Lo Presti/AFP)
ParDamien Dole
Journaliste - Economie
Stéphanie Maurice
correspondante à Lille
Publié le 24/04/2025 à 20h07

Les sidérurgistes d’ArcelorMittal de Dunkerque sont sonnés, avec l’uppercut de l’annonce de mercredi 23 avril : 636 suppressions de postes sur sept sites en France, dont une bonne partie dans le Nord. «On savait qu’il y allait avoir des mesures sévères, mais ça fait mal, reconnaît Marc Malhomme, délégué syndical CFE-CGC sur le site de Dunkerque. Je ne m’attendais pas à un tel volume.» Ces licenciements prévus viennent s’ajouter à ceux annoncés en 2024, avec la fermeture de deux usines à l’horizon de cet été, à Reims et Denain (Nord), 135 salariés au total.

Un tiers des postes touchés dans l’annon