Les sidérurgistes d’ArcelorMittal de Dunkerque sont sonnés, avec l’uppercut de l’annonce de mercredi 23 avril : 636 suppressions de postes sur sept sites en France, dont une bonne partie dans le Nord. «On savait qu’il y allait avoir des mesures sévères, mais ça fait mal, reconnaît Marc Malhomme, délégué syndical CFE-CGC sur le site de Dunkerque. Je ne m’attendais pas à un tel volume.» Ces licenciements prévus viennent s’ajouter à ceux annoncés en 2024, avec la fermeture de deux usines à l’horizon de cet été, à Reims et Denain (Nord), 135 salariés au total.
Un tiers des postes touchés dans l’annon