C’est un mauvais feuilleton industriel qui colle à la peau d’Emmanuel Macron comme un vieux sparadrap depuis bientôt dix ans. Et un dossier social bien embarrassant déjà sur le bureau du prochain locataire de Bercy et de son ministre de l’Industrie. Profitant manifestement du chambardement politique, General Electric a attendu le départ du ministre de l’Economie Bruno Le Maire pour annoncer en catimini un nouveau plan social massif en France : mercredi, la direction de GE Vernova, qui rassemble les activités énergétiques du géant américain, a annoncé aux élus du personnel «un plan de restructuration massif qui affectera 360 emplois» dans ses usines de production d’éoliennes en mer situées en Loire-Atlantique. «Ce plan prévoit la suppression de 58 % (220 postes) des effectifs à Nantes et d’un tiers des emplois (140 postes) à l’usine de Montoir-de-Bretagne», a fait savoir jeudi soir le syndicat CFE-CGC. Ce qui fait de la France le pays le plus touché par la saignée de 900 postes à travers le monde annoncée par GE Vernova dans ses activités éoliennes. GE emploie 7 500 personnes en France sur un total de 75 000 salariés.
L’information avait fuité au préalable via le site l’Informé. La direction de GE Vernova a confirmé avoir présenté «un projet au comité d’entreprise européen concernant des transformations envisagées de [son] activité éolienne offshore au niveau mondial» : «ce projet de tra