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Analyse

Télétravail : du «Far West» à l’acquis social

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Cette nouvelle organisation, surgie pendant la pandémie, est aujourd’hui plébiscitée par une grande majorité des salariés, selon une étude d’ampleur publiée par la CGT. Faute de cadre légal national, de nombreux écueils persistent néanmoins pour une application durable, juste et régulée de cette pratique.
Photo d'illustration. (Mathieu Thomasset/Hans Lucas)
publié le 7 septembre 2021 à 15h31

Même s’il est loin de concerner tous les salariés en France, après un an et demi de Covid-19, le télétravail est désormais un acquis social. Du moins, selon les salariés eux-mêmes. C’est l’un des nombreux enseignements d’une vaste étude menée par la CGT Ingés Cadres Techs et rendue publique lundi. Les réponses fournies en juin par 15 000 salariés à plus de 100 questions permettent de confirmer ce que les discussions informelles laissaient présager. Ce mode d’organisation du travail est souhaité par une grande majorité de travailleurs : 98 % d’entre eux aspirent à continuer de télétravailler. Et pas question de passer la semaine à la maison, les deux tiers des sondés voudraient deux à trois jours maximum.

Pour autant, syndicats, sociologues et inspecteurs du travail ont très rapidement alerté, à raison, sur les risques de cette pratique. Confusion entre le temps du labeur et celui du privé, déconnexions plus compliquées, frais supplémenta