Une victime en Occitanie, une autre en Bretagne. Dans son point épidémiologique du 19 juillet, Santé publique France a évoqué deux morts «en lien possible avec une exposition à la chaleur» sur le lieu de travail. Dans toute l’Europe, de nombreux records de températures ont été battus cet été, relançant le débat sur les conditions de travail lors d’épisodes caniculaires. La Confédération européenne des syndicats (CES) a plaidé ce lundi pour l’adoption d’une loi qui fixerait une température maximale au travail sur le continent. Le secrétaire général adjoint de la CES, Claes-Mikael Stahl, explique à Libération l’«urgence» de légiférer, surtout pour protéger les professions les plus pénibles et les moins encadrées.
Pourquoi plaidez-vous pour une loi fixant une température maximale au travail en Europe ?
Chaque été, nous sommes davantage confrontés aux périodes de canicule et les travailleurs en souffrent de plus en plus. Au niveau européen, nous avons des discussions à ce sujet depuis longtemps. Le temps des échanges et de la recherche