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Une étrangeté juridique en 4x3 dans le métro parisien. «Pour gagner du temps pendant les Jeux, l’important c’est de télétravailler !» nous crie cette affiche gouvernementale apparue en janvier, qui demande aux travailleurs franciliens, représentés par une femme devant son ordinateur dans son salon, de «privilégier le travail à distance»… «quand cela est possible». Surtout, a-t-on envie de dire, quand votre employeur le veut bien. Car le télétravail n’est pas l’affaire d’un choix individuel du salarié, mais bien d’un accord entre lui et son employeur, qui peut le lui refuser. Autrement dit, d’un double volontariat autour duquel la campagne entretient un certain flou.
Ce flou est à l’image de l’incertitude qui plane sur de nombreux salariés d’Ile-de-France au moment où s’ouvre la période olympique. Mon employeur peut-il m’imposer le télétravail ? Peut-il me priver de repos hebdomadaire ? A-t-il le droit d’allonger ma durée de travail quotidienne ? Peut-il me mettre en chômage partie