Menu
Libération
Décryptage

Temps de travail, télétravail… Que pourront se permettre les employeurs durant les Jeux olympiques ?

Article réservé aux abonnés
JO Paris 2024dossier
Le gouvernement a adopté plusieurs mesures dérogatoires au code du travail pour permettre aux entreprises de s’exonérer du repos dominical ou d’allonger la durée quotidienne de travail. Des assouplissements qui inquiètent la CGT.
Dans la station de métro Père-Lachaise, en février. (Amaury Cornu/Hans Lucas)
publié le 18 juillet 2024 à 20h19

Inscrivez-vous ici pour recevoir gratuitement tous les jours notre newsletter Libélympique.

Une étrangeté juridique en 4x3 dans le métro parisien. «Pour gagner du temps pendant les Jeux, l’important c’est de télétravailler !» nous crie cette affiche gouvernementale apparue en janvier, qui demande aux travailleurs franciliens, représentés par une femme devant son ordinateur dans son salon, de «privilégier le travail à distance»… «quand cela est possible». Surtout, a-t-on envie de dire, quand votre employeur le veut bien. Car le télétravail n’est pas l’affaire d’un choix individuel du salarié, mais bien d’un accord entre lui et son employeur, qui peut le lui refuser. Autrement dit, d’un double volontariat autour duquel la campagne entretient un certain flou.

Ce flou est à l’image de l’incertitude qui plane sur de nombreux salariés d’Ile-de-France au moment où s’ouvre la période olympique. Mon employeur peut-il m’imposer le télétravail ? Peut-il me priver de repos hebdomadaire ? A-t-il le droit d’allonger ma durée de travail quotidienne ? Peut-il me mettre en chômage partie